Nous avons le plaisir d’accueillir à bord l’historien Réal Fortin pour les commentaires.
Le lancement de son dernier livre a eu lieu sur les Croisières d’Iberville vendredi dernier.

Archives le Devoir 2018

 

La rivière Richelieu n’a plus de secrets pour les membres de l’équipage des Croisières d’Iberville, qui s’efforcent de partager leur passion pour ce cours d’eau pas comme les autres. En plus des croisières de découvertes gastronomiques, l’entreprise présente trois parcours historiques.

La croisière patrimoniale se déroule entre Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Ours. Pendant une journée complète, des guides racontent l’histoire du canal de Chambly, expliquent le fonctionnement des écluses et des ponts, et retracent l’histoire des patriotes. Le déjeuner est offert à bord, le dîner est servi au restaurant ou à bord selon le cas et un souper champêtre attend les voyageurs.

Autre rendez-vous : au Manoir Rouville-Campbell, pour prendre le repas du midi et découvrir les charmes de cette demeure de style Tudor classée monument historique. Il sera possible ensuite de flâner dans les jardins où, amarré au quai du Manoir, le Pierre-Le-Moyne-d’Iberville attend les passagers pour une croisière de deux heures.

Cette fois, c’est à partir du quai de l’auberge Handfield à Saint-Marc-sur-Richelieu qu’on s’embarque pour découvrir un pan de l’histoire du Québec : Champlain en 1609, ses difficultés et ses découvertes lors de sa remontée de la Richelieu. Tout au long du parcours se déploient les lieux, les villages et les églises où les patriotes ont pris part aux événements de 1837-1838. Puis, c’est le retour en 2018 à l’auberge, où une table d’hôte attend les voyageurs.

Il ne faut pas avoir le mal de mer pour apprécier les sorties offertes par les Croisières d’Iberville, portées pour la plupart sur les plaisirs de la table. L’une d’elles est animée par un sommelier qui présente six vins du Québec et leurs associations possibles avec autant de fromages et de charcuteries locales, pendant que le bateau vogue sur la rivière Richelieu. D’autres parcours incluent des visites d’un vignoble (des Pins, à Sabrevois) ou d’une cidrerie (Léo Boutin, au pied du mont Saint-Grégoire). «Nous misons toujours soit sur la culture, soit sur l’histoire, souvent les deux», assure l’une des propriétaires.